l'’informatisation et la concurrence en matière de logistique ont permis aux enseignes de se recentrer sur leur métier.
Le terme "logistique" a longtemps désigné l'ensemble des fonctions opérationnelles établies entre les fournisseurs et les distributeurs : production, acheminement, entreposage, conditionnement et livraison sur le point de vente. On a commencé à parler de SCM (Supply Chain Management), ou
de Gestion de la chaîne logistique, à la fin des années 80 avec le développement de nouvelles fonctions d’ordre stratégique : suivi, planification, prévisions... favorisées par la sophistication des systèmes d'information.
La grande distribution à la pointe
Fabricants, distributeurs et intermédiaires (grossistes, transporteurs, logisticiens) se sont d'abord équipés de progiciels de gestion intégrée (PGI) destinés à fédérer l'ensemble de leurs processus au sein d'un outil global. L’accroissement de la concurrence et de l'appel à la sous-traitance ont fait le reste. Grâce à l'EDI (Electronic data interchange), les distributeurs ont alors commencé à échanger ces données au format numérique avec des fournisseurs au rôle accru. Le groupe Promodès (racheté par Carrefour) à été l'un des premiers, dès 1986, à externaliser la gestion de ses approvisionnements grâce aux applications de Gestion partagée des approvisionnements (GPA).
Des prévisions de vente externalisées
Cette tendance à la gestion mutualisée englobe désormais les ventes. Les outils de Planification, prévisions et réapprovisionnements collaboratifs (CPFR) se développent autour de programmes promotionnels mais leur efficacité souffre encore de nombreux aléas (manque de place en point de vente, télescopage...) liés aux délais, parfois très longs, qui subsistent entre la décision commerciale et le lancement de l'opération. Pour Jean-Luc Fonteneau, Directeur général du cabinet Diagma spécialisé dans le conseil et la maîtrise d’ouvrage en SCM, "L’évolution du SCM reflète la modification des rapports entre les enseignes de la distribution et leurs fournisseurs. Les premières se recentrent sur leur coeur de métier et externalisent de plus en plus de fonctions auprès des seconds." Le débat porte aujourd'hui sur l’emballage. Pour réduire les coûts de manutention en magasin, les grandes enseignes de la distribution poussent les fabricants et les sous-traitants d'adopter des emballages directement exploitables en points de vente.
François Paul
Le terme "logistique" a longtemps désigné l'ensemble des fonctions opérationnelles établies entre les fournisseurs et les distributeurs : production, acheminement, entreposage, conditionnement et livraison sur le point de vente. On a commencé à parler de SCM (Supply Chain Management), ou
de Gestion de la chaîne logistique, à la fin des années 80 avec le développement de nouvelles fonctions d’ordre stratégique : suivi, planification, prévisions... favorisées par la sophistication des systèmes d'information.
La grande distribution à la pointe
Fabricants, distributeurs et intermédiaires (grossistes, transporteurs, logisticiens) se sont d'abord équipés de progiciels de gestion intégrée (PGI) destinés à fédérer l'ensemble de leurs processus au sein d'un outil global. L’accroissement de la concurrence et de l'appel à la sous-traitance ont fait le reste. Grâce à l'EDI (Electronic data interchange), les distributeurs ont alors commencé à échanger ces données au format numérique avec des fournisseurs au rôle accru. Le groupe Promodès (racheté par Carrefour) à été l'un des premiers, dès 1986, à externaliser la gestion de ses approvisionnements grâce aux applications de Gestion partagée des approvisionnements (GPA).
Des prévisions de vente externalisées
Cette tendance à la gestion mutualisée englobe désormais les ventes. Les outils de Planification, prévisions et réapprovisionnements collaboratifs (CPFR) se développent autour de programmes promotionnels mais leur efficacité souffre encore de nombreux aléas (manque de place en point de vente, télescopage...) liés aux délais, parfois très longs, qui subsistent entre la décision commerciale et le lancement de l'opération. Pour Jean-Luc Fonteneau, Directeur général du cabinet Diagma spécialisé dans le conseil et la maîtrise d’ouvrage en SCM, "L’évolution du SCM reflète la modification des rapports entre les enseignes de la distribution et leurs fournisseurs. Les premières se recentrent sur leur coeur de métier et externalisent de plus en plus de fonctions auprès des seconds." Le débat porte aujourd'hui sur l’emballage. Pour réduire les coûts de manutention en magasin, les grandes enseignes de la distribution poussent les fabricants et les sous-traitants d'adopter des emballages directement exploitables en points de vente.
François Paul
source: http://www.dyn-com.com
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