400 experts réunis à Marrakech Le gotha du monde informatique et des systèmes d’information sera en messe dès demain à Marrakech. Les assises de l’Ausim (Association des utilisateurs des systèmes d’information) qui démarrent demain 16 juin vont réunir pendant trois jours 400 experts nationaux et internationaux, utilisateurs et fournisseurs.
Objectif: réfléchir aux moyens de faire des systèmes d’information un levier de croissance pour l’économie nationale et un outil de performance et de compétitivité pour les entreprises marocaines. C’est en réalité un double objectif qui en est attendu: faire le point sur l’avancement de l’utilisation des systèmes d’information au Maroc et favoriser les échanges sur les tendances internationales. La diffusion de l’usage des systèmes d’information est devenue aujourd’hui un critère essentiel pour juger le niveau de développement global d’un pays et son attractivité pour les capitaux et les investissements. De nombreux classements internationaux évaluent les performances des différents pays à ce niveau. Et le Maroc y occupe une position en deçà de ses ambitions et de son potentiel. Paradoxalement, le Maroc est à la traîne, même si dans le secteur des télécoms, il est en avance sur plusieurs pays africains. Ainsi, tout récemment, l’indice NRI (Networked Readiness Index), mesurant la préparation d’une économie à tirer parti efficacement des nouvelles technologies publié par le World Economic Forum, classe le Maroc parmi les pays les moins performants. Il occupe le 88 rang, bien après la Tunisie (31e), l’Afrique du Sud, l’Egypte, ou encore le Botswana (86e). Entre le classement NRI de 2008-2009 et celui de 2009-2010, le Royaume a perdu deux points. En effet, à l’exception des grandes entreprises qui ont mis en place un ensemble d’outils pour automatiser les processus, un grand nombre de PME et PMI sont à la traîne en termes d’utilisation des TIC, déplore Mohamed Bennis, président de l’Ausim. «Pourtant, les systèmes d’information sont une composante qui permettra à ces PME d’industrialiser la production». Bennis reconnaît aussi un déficit en information. «Certains fournisseurs se focalisent plus sur les grands comptes». Et c’est ce déficit que l’Ausim souhaite aussi combler à travers ses assises. Le rôle de l’Ausim est justement d’être une véritable locomotive pour les grands et petits utilisateurs et bien entendu, les PME/PMI qui constituent plus de 80% du tissu économique national, dit-il en substance. Au programme, d’ailleurs, des témoignages de patrons de grandes entreprises concernant le rôle des systèmes d’information dans leur organisation. Un des moments attendus de ces assises qui sont coorganisées avec le ministère de l’Industrie, du commerce et des Technologies de l’information, l’intervention du ministre qui va faire le point sur les avancées du Maroc numérique 2013.
Carte de visite
Objectif: réfléchir aux moyens de faire des systèmes d’information un levier de croissance pour l’économie nationale et un outil de performance et de compétitivité pour les entreprises marocaines. C’est en réalité un double objectif qui en est attendu: faire le point sur l’avancement de l’utilisation des systèmes d’information au Maroc et favoriser les échanges sur les tendances internationales. La diffusion de l’usage des systèmes d’information est devenue aujourd’hui un critère essentiel pour juger le niveau de développement global d’un pays et son attractivité pour les capitaux et les investissements. De nombreux classements internationaux évaluent les performances des différents pays à ce niveau. Et le Maroc y occupe une position en deçà de ses ambitions et de son potentiel. Paradoxalement, le Maroc est à la traîne, même si dans le secteur des télécoms, il est en avance sur plusieurs pays africains. Ainsi, tout récemment, l’indice NRI (Networked Readiness Index), mesurant la préparation d’une économie à tirer parti efficacement des nouvelles technologies publié par le World Economic Forum, classe le Maroc parmi les pays les moins performants. Il occupe le 88 rang, bien après la Tunisie (31e), l’Afrique du Sud, l’Egypte, ou encore le Botswana (86e). Entre le classement NRI de 2008-2009 et celui de 2009-2010, le Royaume a perdu deux points. En effet, à l’exception des grandes entreprises qui ont mis en place un ensemble d’outils pour automatiser les processus, un grand nombre de PME et PMI sont à la traîne en termes d’utilisation des TIC, déplore Mohamed Bennis, président de l’Ausim. «Pourtant, les systèmes d’information sont une composante qui permettra à ces PME d’industrialiser la production». Bennis reconnaît aussi un déficit en information. «Certains fournisseurs se focalisent plus sur les grands comptes». Et c’est ce déficit que l’Ausim souhaite aussi combler à travers ses assises. Le rôle de l’Ausim est justement d’être une véritable locomotive pour les grands et petits utilisateurs et bien entendu, les PME/PMI qui constituent plus de 80% du tissu économique national, dit-il en substance. Au programme, d’ailleurs, des témoignages de patrons de grandes entreprises concernant le rôle des systèmes d’information dans leur organisation. Un des moments attendus de ces assises qui sont coorganisées avec le ministère de l’Industrie, du commerce et des Technologies de l’information, l’intervention du ministre qui va faire le point sur les avancées du Maroc numérique 2013.
L'ASSOCIATION des utilisateurs des systèmes d’information au Maroc (AUSIM) est une association à but non lucratif créée en avril 1993. Elle compte parmi ses adhérents de nombreuses structures (offices, banques, assurances, entreprises industrielles, …) qui jouent un rôle de leadership sur le plan organisationnel et managérial au Maroc. L’Ausim œuvre activement pour promouvoir, vulgariser et développer l’usage des technologies de l’information au Maroc.
par Badra BERRISSOULE sur http://www.leconomiste.com/
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