Questions-clés, définitions, liens utiles, acteurs et chiffres : l'essentiel de ce qu'il faut savoir en un coup d'oeil. (07/12/2005) |
:: 5 questions-clés ::
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Reposant sur des bases de données centralisées, ces environnements consolident les demandes clients en provenance de divers supports de communication (téléphones, courriers, etc.), y compris les canaux de nouvelle génération (e-banking, e-mail, etc.), avec pour objectif d'assurer un suivi cohérent des demandes, de bout en bout.
Enfin figurent les enjeux technologiques propres au monde du traitement financier en tant que tel. Un champ longtemps basé sur des systèmes centraux de type mainframe, dont les applications commencent à migrer vers des plates-formes client/serveur plus modernes.
Quels sont les principaux profils métiers ciblés ?Parmi les profils propres aux métiers de la banque, on distingue deux grandes populations : d'une part les traders, qui touchent principalement aux domaines des actions ou aux marchés monétaires, d'autre part les gestionnaires de comptes. Les traders accèdent à des services d'information financière, de type Bloomberg, et exploitent des outils d'analyse financière, conçus pour les aider à prendre les bonnes décisions. Ils s'appuient en outre sur des applications de gestion de règles métiers pour définir des tableaux de bord d'indicateurs (par exemple, si telle valeur dépasse tel montant, une alerte se déclenche).
Quant aux gestionnaires de comptes, ils bénéficient d'une pléiade d'outils de gestion généralement agrégés au sein d'un portail d'entreprise, leur permettant de réaliser les différentes actions demandées par le clients : ouverture de compte, souscription à des services tiers (assurance, etc.), mesure du risque de crédit et souscriptions, opérations diverses, etc.
Aux côtés de ces deux profils, des équipes dites de back office interviennent pour la mise en état technique et juridique des dossiers et opérations des clients. Dans ce domaine entrent par exemple le traitement des chèques, le plus souvent numérisés, ou encore les travaux de recherche nécessaires à la validation des dossiers de crédit.
Qu'en est-il des enjeux d'infrastructure ?Considérant le nombre d'applications et de systèmes en présence au sein d'une banque, les problématiques d'intégration applicative et de supervision des flux de données sont énormes. Ce point est d'autant plus vrai dans les banques s'inscrivant dans des mouvements de fusions/acquisitions.
A cela s'ajoute la gestion de la performance des systèmes qui doivent pouvoir rester accessibles en permanence pour beaucoup d'entre eux. Au-delà de l'exploitation des serveurs, le poste utilisateur est également un sujet important, sur le plan de l'administration, du support et de la maintenance, notamment lorsqu'on considère l'importance du parc de PC de certaines grandes branques.
Qu'est-ce que le groupement Swift ?Ce GIE (groupement d'intérêt économique) est chargé de gérer la maintenance du système de transactions financières mondial. Une plate-forme dessinée pour assurer l'échange de données touchant aux paiements, aux crédits documentaires ou aux titres, entre les différents acteurs financiers. Créé en 1973 par quelque 240 banques, Swift (pour Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication) entre en production à partir de 1977, en remplacement du dispositif utilisé à l'époque dans ce domaine pour gérer les échanges internationaux : le Telex.
En 2005, Swift rassemble plus de 7300 membres répartis dans 197 pays. Parmi eux, on compte des banques mais également des institutions financières, telles que des sociétés de bourse (comme Euronext) et un certain nombre d'organismes internationaux - les chambres de compensation par exemple.
Depuis 2004, Swift repose sur un nouveau socle, basé sur les technologies Internet : SwiftNet. Au centre de cette refonte figurent l'abandon du protocole réseau X.25 pour IP/XML, la redéfinition des applications de messagerie ainsi qu'un mode de sécurité renforcé (avec le passage à une infrastructure de PKI). Swift propose principalement deux services transactionnels : un système de messagerie d'une part, et un mécanisme de transfert de fichiers d'autre part.
Avec Internet, les banques font elles face à de nouveaux enjeux de sécurité ?Les banques restent très discrètes sur cette question. Traditionnellement, elles ont toujours déployé des architectures et des systèmes redondants en vue d'assurer la continuité de service de leurs systèmes critiques. Avec l'ouverture aux réseaux, elles ont élaboré des politiques de sécurité informatique étendues, sur le plan du contrôle des flux entrants et sortants, avec audit de sécurité à la clé.
Au-delà des attaques informatiques traditionnelles (virus, intrusions, etc.), elles font face à de nouveaux types de tentatives ou risques d'intrusion. Parmi les derniers en date : le phishing qui, pour un pirate, consiste à usurper les informations confidentielles d'un client (code, etc.) par le biais d'un e-mail de demande d'informations adressé à ce dernier, reprenant l'habillage graphique du portail de la banque.
Editeurs de progiciels bancaires
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BSB France
CIBF Sopra Group Delta-Informatique Viveo Mainsys Engineering |
ERI Bancaire
SAB Ingénierie Informatique SAMIC Scenario Informatique Conseil Scenario Callatay & Wouters |
9 %
| du budget IT est consacré au secteur de la finance en 2004 aux Etats-Unis. Source InformationWeek Research |
5,46
| milliards d'euros ont été dépensés dans le domaine IT par le secteur bancaire en France en 2004 (soit 12,5% de la dépense informatique totale du pays). Source IDC |
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