8.880 À L’INTÉRIEUR, 7.200 À L’EDUCATION NATIONALE, ET 1.000 À LA JUSTICE
93,5 MILLIARDS DE DIRHAMS DE CHARGE DE PERSONNEL EN 2012
INTÉRIEUR, Education, Défense nationale, Santé… ce sont en gros les administrations qui recruteront le plus en 2012. Des embauches qui ne répondent pas nécessairement à l’impératif du remplacement des départs à la retraite, mais intègrent aussi une «dimension sociale» pour les jeunes diplômés au chômage tout en tenant compte des urgences pour certains ministères qui sont sur des chantiers importants comme c’est le cas pour l’Education nationale ou encore la Santé.
93,5 MILLIARDS DE DIRHAMS DE CHARGE DE PERSONNEL EN 2012
INTÉRIEUR, Education, Défense nationale, Santé… ce sont en gros les administrations qui recruteront le plus en 2012. Des embauches qui ne répondent pas nécessairement à l’impératif du remplacement des départs à la retraite, mais intègrent aussi une «dimension sociale» pour les jeunes diplômés au chômage tout en tenant compte des urgences pour certains ministères qui sont sur des chantiers importants comme c’est le cas pour l’Education nationale ou encore la Santé.
Dans le projet de loi de Finances, le gouvernement a prévu 26.204 postes budgétaires dont 26.084 sont répartis entre les différents départements ministériels. Le reste, soit 120 emplois, sera distribué par «le gouvernement entre ministères ou institutions». Les dépenses du personnel vont donc poursuivre leur trend haussier: 93,5 milliards de dirhams, en augmentation de 8,68%. L’Administration publique connaît une vague de départ à la retraite importante, mais elle sera compensée par les recrutements préconisés. A fin 2011, 10.081 personnes sont parties à la retraite, un chiffre qui inclut également les retraités des collectivités locales (1.056 personnes) et des établissements publics (199 personnes). )
Au ministère de l’Intérieur, 897 fonctionnaires ont quitté. Des postes qui seront largement remplacés puisque cette administration recrutera 8.880 personnes.
Le plus gros des départs est enregistré au niveau de l’Education nationale: 4.587 fonctionnaires. Un «trou» que le mammouth comblera rapidement puisqu’il s’est vu affecter 7.200 postes. Dans ce département, les dépenses du personnel grèvent le plafond: 34,8 milliards de dirhams en 2012, soit près de la moitié des ressources qui seraient drainées par les impôts indirects et les taxes assimilées (71,4 milliards de dirhams). L’Education nationale compte certes poursuivre la mise en œuvre du programme d’urgence via une extension de l’offre éducative avec la création de 290 nouveaux établissements scolaires, mais le problème récurrent de ce département est celui des postes administratifs.
Dans la Défense nationale, 3.280 recrutements sont prévus alors que la Santé embauchera 2.000 personnes. Ce ministère, dont le plan d’action 2012 tourne autour du développement d’une offre de soins de qualité et repartie correctement, s’est séparé de 901 fonctionnaires. Là aussi un exercice d’optimisation des ressources s’impose du moins par rapport aux médecins qui restent réticents à rejoindre les zones reculées. Au ministère de la Justice, le renforcement des effectifs est également à l’ordre du jour: 1.000 nouvelles recrues. Ce département qui compte poursuivre son programme de réforme envisage le redéploiement des ressources humaines, l’augmentation du nombre des magistrats et aussi du personnel des juridictions. Des travaux de construction de tribunaux de première instance seront lancés à Sidi Ifni, Zagora, Tinghir, Meknès, Youssoufia, Berrechid et Ben Ahmed.
Au ministère de l’Intérieur, 897 fonctionnaires ont quitté. Des postes qui seront largement remplacés puisque cette administration recrutera 8.880 personnes.
Le plus gros des départs est enregistré au niveau de l’Education nationale: 4.587 fonctionnaires. Un «trou» que le mammouth comblera rapidement puisqu’il s’est vu affecter 7.200 postes. Dans ce département, les dépenses du personnel grèvent le plafond: 34,8 milliards de dirhams en 2012, soit près de la moitié des ressources qui seraient drainées par les impôts indirects et les taxes assimilées (71,4 milliards de dirhams). L’Education nationale compte certes poursuivre la mise en œuvre du programme d’urgence via une extension de l’offre éducative avec la création de 290 nouveaux établissements scolaires, mais le problème récurrent de ce département est celui des postes administratifs.
Dans la Défense nationale, 3.280 recrutements sont prévus alors que la Santé embauchera 2.000 personnes. Ce ministère, dont le plan d’action 2012 tourne autour du développement d’une offre de soins de qualité et repartie correctement, s’est séparé de 901 fonctionnaires. Là aussi un exercice d’optimisation des ressources s’impose du moins par rapport aux médecins qui restent réticents à rejoindre les zones reculées. Au ministère de la Justice, le renforcement des effectifs est également à l’ordre du jour: 1.000 nouvelles recrues. Ce département qui compte poursuivre son programme de réforme envisage le redéploiement des ressources humaines, l’augmentation du nombre des magistrats et aussi du personnel des juridictions. Des travaux de construction de tribunaux de première instance seront lancés à Sidi Ifni, Zagora, Tinghir, Meknès, Youssoufia, Berrechid et Ben Ahmed.
Réforme du système de rémunérationLA fonction publique qui a du mal à moderniser la gestion de ses ressources humaines prépare la réforme de son système de rémunération. Une étude serait en cours de finalisation. Selon la note de présentation de la loi de Finances, les deux premières phases de cette étude sont achevées. Deux axes de réforme sont proposés. Le premier relatif au traitement de base prévoit la révision et l’élargissement des grilles indiciaires ainsi que la refonte des points d’indice pour une intégration des indemnités statutaires dans le traitement de base. S’y ajoute la création d’échelles de rémunération intermédiaires entre les échelles 10 et 11 et entre l’échelle 11 et la hors-échelle. Le deuxième axe concerne l’indemnité de résidence et prévoit la conception d’un nouveau découpage basé sur la commune au lieu de la province ou la préfecture.
Khadija MASMOUDI
l'Economiste
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