Encore une fois on pourrait me reprocher de dériver de mon sujet de prédilection « le référencement ». Mais si le référencement concerne bien la performance d’un site web (ce que je pense), une bonne logistique est sans doute, avoue-le, l’un des facteurs principaux d’une bonne performance en terme de satisfaction client*.
L’externalisation de la logistique à l’aide d’un prestataire e-logistique semble moins intéressant pour les artisans ou producteurs, car, vous avez déjà un entrepôt, des bonnes relations avec vos services de livraisons, du personnel qualifié, un logiciel de gestion de stock…
Mais si vous êtes seulement vendeur, l’externalisation de votre logistique parait un bon investissement, d’autant plus, si vous espérez une forte croissance, car vous ne pouvez pas agrandir vos locaux tous les 3 mois, ni payer une surcapacité pendant plusieurs mois, en prévision de votre croissance.
C’est pour ce besoin de souplesse qu’il est intéressant d’externaliser auprès de ces prestataire dit e-logistique (en réalité ce sont souvent des logisticiens qui fournissent simplement un accès à leur logiciel de stock).
Les coûts de l’e-logistique
L’e-logisticien fournit d’une manière locative une surface à louer (extensible selon besoin), et un service de gestion des stocks et de conditionnement payable à chaque entrée/sortie.
Le coût de la location dépend beaucoup du lieu de l’entrepôt, la proximité des grandes villes notamment Paris jouant beaucoup (facilement du simple au double).
Pour ce qui est du service de gestion des stocks, il y a au minimum un coût d’entrée (déconditionnement des lots fournisseur) et un coût de sortie (coût à l’élément à sortir + coût à la sortie de la commande).
Dans les coûts il faut penser aussi aux surcoûts de reconditionnement, lorsque vous recevez les éléments à l’unité et voulez les vendre par 10 par exemple, idem lorsque vous voulez proposer des lots/bundles.
L’interface e-logistique
Sans doute le passage le plus délicats, car chaque e-logisticien et chaque agence web, a sa propre vision du besoin et si chacun dit « c’est trés simple », en réalité, c’est toujours plus compliqué qu’en apparence et il faut bien penser ses choix logistiques.
Si vous êtes en flux tendus, par exemple, il faut un interfaçage temps réel, car vous n’allez pas attendre 1 journée de mise à jour d’interfaçage (souvent proposé), alors que vous avez le produit en stock.
Si vous accepter les chèques, réservez-vous les produits en attente du chèque ? Si oui, vous prenez le risque d’une commande « test » et donc d’une réservation qui peut vous mettre « virtuellement » en rupture de stock (et donc perdre des ventes).
Si non, vous prenez le risque que le produit dit « En stock » au moment de l’achat ne le soit plus au moment de la réception du chèque, et pourvu que vous aillez 2 mois de réassorts sur ce produit (si fournisseur étranger par exemple) la déception client peut être forte.
Si non, vous prenez le risque que le produit dit « En stock » au moment de l’achat ne le soit plus au moment de la réception du chèque, et pourvu que vous aillez 2 mois de réassorts sur ce produit (si fournisseur étranger par exemple) la déception client peut être forte.
De même, si vous vendez des produits sans avoir le stock suffisant, il faut avoir une confiance importante en ses fournisseurs, car même si les réassorts sont souvent énoncés court, il suffit d’être en période de fête, pour voir les 2 semaines théoriques passer en 5 semaines. Sans parler des ruptures définitives, qui peuvent poser de sérieux problèmes de relations clients lorsque le produit est un tant soit peu original et donc mal remplaçable.
Et même, hormis la période de noël, les fournisseurs peuvent avoir des réassorts complètement différents, et avec des marges d’erreurs plus ou moins grandes, pour prendre les extrêmes, on peut prendre le producteur local (avec des clients et fournisseurs locaux) et le distributeur d’une marque chinoise ayant de multiples revendeurs et fournisseurs internationaux.
Lors de la conception d’un site de e-commerce, on a tendance à préférer penser front office (logo, marque, site web…), mais lorsqu’on lance un site de e-commerce il faut préparer très sérieusement le back office, même si c’est effectivement moins attirant.
source : http://www.referencement-blog.net/e-logistique-e-commerce-488
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