Jamal Benhamou nous livre une synthèse des études de l’Apebi sur le secteur des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshoring au Maroc : potentiels de développement et opportunités d’investissement
Toutes les études et analyses économiques publiées mettent en exergue l’importance que donnent les Etats, aussi bien des pays développés que des pays émergents, au secteur des technologies de l’information et de la communication.
Une importance stratégique doublement justifiée : d’abord, sur le plan économique où le secteur des TI, avec les activités et métiers nouveaux qu’il draine, constitue la source la plus importante de création de richesses et d’emploi. Ensuite, l’effet transverse de ces technologies les met au premier plan de la structuration de l’économie et de la société toute entière.
Pour ce faire, l’Apebi s’est mobilisée depuis longtemps pour créer les conditions de l’émergence de ce secteur au profit de ses acteurs, en particulier et surtout de l’économie nationale, en général.
En effet, depuis 2001, le secteur des TIC au Maroc a connu un développement soutenu, en passant d’une croissance annuelle de l’ordre de 6,5% entre 2001 et 2004, à une croissance annuelle de 10% entre 2004 et 2006, pour aboutir à une moyenne de croissance annuelle de l’ordre de 11% entre 2006 et 2007.
Dans le même ordre de grandeur, le chiffre d’affaires du secteur est passé de 2,6 milliards d’Euros à fin 2004, à 3 milliards d’Euros à fin 2005 pour aboutir à plus de 3,5 milliards d’Euros à fin 2006 (dont 3 milliards d’Euros dédié au segment des Télécoms, le reliquat relevant du secteur des TI). Cette dynamique a ainsi fait passer la contribution du secteur au PIB national de 5% à fin 2004 à plus de 6,5% à fin 2006.
Le nombre des opérateurs constituant l’industrie des TIC au Maroc est, quant à lui, passé de 1 000 à fin 2004, à près de 1 500 à fin 2006, témoignant du niveau de développement et de consolidation du secteur. Et ce, tout en sachant que 20% du tissu est composé d’Editeurs, de SSII et d’intégrateurs. Les 80% restant étant composé par les Distributeurs, Revendeurs et Installateurs de réseaux Télécoms.
Malgré la concentration de 85% de l’activité au niveau de Casablanca et Rabat, le secteur des TI emploi pas moins de 40 700 personnes, ce qui représente 0,5% de la population active. En dépit de la diversité des métiers couverts, on distingue néanmoins quatre principaux profils d’opérateurs dans les TIC :
De grandes sociétés très spécialisées, parmi lesquelles des opérateurs de télécommunication, comptant une part importante d’investissements étrangers.
Des éditeurs, des intégrateurs et des sociétés de service, de taille moyenne, parmi lesquelles se trouvent des représentants de groupes internationaux.
De nombreuses sociétés de revente de matériels, de progiciels et d’intégration des infrastructures.
Et plus récemment, le secteur connait un développement important dans les activités de l’Offshoring.
De grandes sociétés très spécialisées, parmi lesquelles des opérateurs de télécommunication, comptant une part importante d’investissements étrangers.
Des éditeurs, des intégrateurs et des sociétés de service, de taille moyenne, parmi lesquelles se trouvent des représentants de groupes internationaux.
De nombreuses sociétés de revente de matériels, de progiciels et d’intégration des infrastructures.
Et plus récemment, le secteur connait un développement important dans les activités de l’Offshoring.
Le secteur des TIC compte ainsi désormais parmi les secteurs les plus dynamiques et à très fort potentiel au Maroc. En attestent les success stories marocaines, dans le domaine, qui témoignent de l’existence d’une base de l’industrie du logiciel capable d’innover et d’exporter don savoir-faire. A ce niveau, le Maroc dispose de compétences et de solutions, reconnues au niveau international et qui interviennent sur ce marché mondial des TIC, dont la plupart sont classées dans le ‘’ Top Ten ‘’ Mondial ; à savoir :
La Monétique
L’intégration des réseaux télécoms
La Gestion intégrée des budgets et des dépenses
La Gestion intégrée du patrimoine immobilier et mobilier
Les Systèmes d’information géographique
Le Développement de contenu électronique en langue arabe
Les Systèmes décisionnels
L’intégration des réseaux télécoms
La Gestion intégrée des budgets et des dépenses
La Gestion intégrée du patrimoine immobilier et mobilier
Les Systèmes d’information géographique
Le Développement de contenu électronique en langue arabe
Les Systèmes décisionnels
Sur le plan du développement à l’export, en se référant au périmètre de l’Apebi – Fédération des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshoring – qui représente à ce jour plus de 95% du chiffre d’affaires du secteur, le chiffre d’affaires développé à l’international est passé de 40 millions d’Euros à fin 2004, à près de 200 millions d’Euros à fin 2006.
Cette réalité est d’autant plus encourageante, notamment de par la mise en œuvre du Programme Emergence dédié au développement des métiers de l’Offshoring.
Dans le cadre de la mise en œuvre de ce programme, un nombre croissant d’entreprises de renommée internationale ont ainsi choisi de délocaliser une partie ou l’ensemble de leurs activités au Maroc, preuve du caractère attractif du royaume en tant que centre offshore. La stratégie du gouvernement va dans le même sens, dans la mesure où elle s’applique à développer les infrastructures à même d’attirer ce type de services.
Pour ne citer que ces exemples, la banque française BNP Paribas a décidé d’installer deux filiales à Casashore, le centre offshore de Casablanca. Les deux nouvelles entités, Mediha Informatique et BDSI, seront spécialisées dans le développement et la maintenance d’applications informatiques, de logiciels professionnels et le pilotage à distance d’exploitations informatiques. Par le biais de ces deux nouvelles filiales installées à Casashore, la banque entend générer à terme 600 emplois, moyennant un investissement de 45 millions de dirhams (5,3 millions de dollars). GFI Informatique, leader européen dans les services informatiques, vient de créer GFI Offshore Maroc, une société concentrée sur les technologies mainframe et ERP ainsi que les petites et moyennes entreprises. Ce projet devrait permettre la création de 150 postes d’ici fin 2008 pour un investissement de 15 millions de dirhams (1,8 million de dollars). Ces deux projets font suite à la décision de deux autres grandes sociétés informatiques d’utiliser les infrastructures de Casashore : Logica CMG et une filiale du groupe français Akka Technologies ont récemment exprimé leur volonté de s’installer au centre offshore. Les deux entreprises dédieront leurs services au marché francophone. Ils rejoignent le nombre croissant d’entreprises qui délocalisent au moins une partie de leurs activités à Casashore. En l’occurrence les sociétés informatiques comme Tata (indien), Atos Origin et Unilog (tous deux français) ainsi que les consultants Masnaoui Mazars (marocain), Capgemini (suisse) et Accenture (français). Par ailleurs, France Télécom a installé une partie de ses services à Casashore. D’autres références ont tout aussi confirmé leur intérêt en ce sens dont : Novedia Groupe, M2M Group, Novative, Nexco Infogérance, SQLI, HPS, Edit Info, M2 Technologies.
Les services offshore font partie de ce phénomène grandissant qui pousse les entreprises à délocaliser leurs activités, souvent vers des pays dont les coûts sont plus faibles que dans leur pays d’origine.
La stratégie offshore du Gouvernement Marocain, qui est un élément central de son programme Emergence, vise à rendre le pays plus attrayant en matière d’offre Offshoring afin d’attirer les investisseurs vers le royaume et permettre la création d’emplois. Le gouvernement estime que le programme pourrait créer 91 000 emplois et atteindre 15 milliards de dirhams (1,7 milliards de dollars) du PNB à l’horizon 2013.
Actuellement, on évalue le nombre de postes dans les centres d’appel à 25 000, dont une grande majorité au service de clients français.
L’attrait du Maroc en tant que destination offshore se voit renforcé par l’intensification de la demande des entreprises européennes, dont les besoins en matière de délocalisation pourraient représenter 20% de l’ensemble des services offerts. L’industrie dans son ensemble prévoit que la demande européenne en service offshore atteindra 30 milliards d’euros (39,3 milliards de dollars) au cours des 10 prochaines années.
De ce fait, la demande croissante a permis au Maroc de tirer profit de sa proximité géographique et culturelle avec le marché européen ainsi que de sa main d’œuvre compétente bien que relativement bon marché.
Lancé en 2005, Casashore consiste en un parc d’activité dédié aux entreprises souhaitant délocaliser ou externaliser leurs activités, et est situé sur la route reliant Casablanca et l’aéroport Mohammed V. Casashore représente un investissement de 2,8 milliards de dirhams (329 millions de dollars). La première phase du projet, une fois achevée, doit offrir 35 500 m² de bureaux auxquels s’ajoutent 37 500 m² de services dédiés. Deux phases supplémentaires viendront ajouter 172 000 m² de bureaux et 37 500 m² de services dédiés d’ici à 2010.
Le prix des loyers atteindra à peine 90 dirhams (9 dollars) le mètre carré par mois, soit environ la moitié de l’indice actuel sur le marché, pour des installations de même nature. À cela s’ajoutent un réseau télécoms performant et une structure intégrée pour l’emploi. Le parc offshore a fait ses premiers pas en direction des entreprises informatiques puis s’est concentré dans les activités de back-office dans les domaines des services comptables, financiers, assurances et service clientèle.
Le Gouvernement a par ailleurs décidé de créer des zones d’activités de même nature dans trois autres grandes villes, qui bénéficieront d’infrastructures de haute qualité, de loyers faibles et de services adaptés. Il s’agit de RabatShore, TangerShore et MarrakechShore.
L’Agence Spéciale Tanger Méditerranée (TEMSA) est tout aussi en cours d’élaboration d’un concept spécifique pour les besoins de l’offshore à Tanger Free Zone, la zone franche de Tanger. Dans un cadre intégré, similaire à celui de Casashore, le nouveau parc adapté au BPO et ITO de Tanger sera, quant à lui, particulièrement axé au marché espagnol.
Le secteur de l’Offshoring est ainsi considéré comme un secteur prioritaire à fort potentiel de développement. Cette dynamique est tout aussi confortée par le fait que le Maroc vient d’être classé 1er pays d’Afrique dans le domaine des télécoms et des TIC par l’Union Internationale des Télécoms
Il est à noter que ces réalisations s’insèrent dans un contexte encourageant où le Maroc est aujourd’hui considéré comme une des zones d’Offshoring de prédilection pour l’Europe. Le Royaume est, de ce fait, classé au 3ème rang (Réunion du Club ITEM du 31 Janvier 2006– Initiative Technologique Europe Maroc).
Afin de soutenir cette émulation, l’Apebi – Fédération des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshoring a initié la création et l’animation du ‘’ Club Offshore Apebi ‘’. Cette plateforme collaborative ‘’ d’identification et de promotion de l’offre Offshore ‘’ joue le rôle de Help Desk auprès des investisseurs étrangers, en sa qualité de ‘’ One Stop Shop Service Center ‘’, afin de permettre aux investisseurs étrangers, exerçant dans les métiers de l’ITO (Internet Technologies Outsourcing) et du BPO (Business Process Outsourcing) de bénéficier des atouts du programme de développement du secteur des TI et de l’Offshoring et d’établir tout aussi des alliances fructueuses.
La mission du Club Offshore Apebi est de promouvoir l’offre et la stratégie TI du Maroc pour l’attrait de capitaux étrangers en concordance avec le développement du Maroc comme destination Offshoring. L’enjeu étant de faire du Maroc une plate-forme de délocalisations ou relocalisations de services de développement de logiciels, de centres d’appels, de saisie et de traitement de données.
Ce club regroupe à ce jour :
Plus de 45 opérateurs privés représentant 33% de l’effectif des adhérents de l’Apebi
Les représentants de plus de 30 opérateurs publics dont les CRI du Royaume (Centres Régionaux d’Investissement), l’Anapec, le Casashore, le Centre de Veille Stratégique pour l’Offshoring (DIE), le Ministère du Commerce de l’Industrie et de la Mise à Niveau de l’Economie, l’OFPPT, la Primature, les Universités et Ecoles d’Ingénieurs.
Les représentants de plus de 30 opérateurs publics dont les CRI du Royaume (Centres Régionaux d’Investissement), l’Anapec, le Casashore, le Centre de Veille Stratégique pour l’Offshoring (DIE), le Ministère du Commerce de l’Industrie et de la Mise à Niveau de l’Economie, l’OFPPT, la Primature, les Universités et Ecoles d’Ingénieurs.
Les activités représentés au sein de ce Club ‘’ Métier ‘’ regroupent les Services & Ingénierie IT (ITO) ainsi que les métiers du Business Process Outsourcing (BPO). Et ce, sur la base de 3 classifications principales : sectorielle, fonctionnelle et informatique.
La feuille de route du Club Offshore Apebi se décline à travers plusieurs axes de développement, à savoir :
La participation des membres au programme de développement du secteur Offshoring au Maroc
La prise en compte des intérêts collectifs de la profession
Un focus important sur la composante Ressources Humaines (Formation & Disponibilité)
La prise en compte des catalyseurs du développement du secteur & Interfaçage avec le Gouvernement : o Espaces de développement o Compétitivité des coûts o Avantages compétitifs (infrastructure & télécoms)
La fédération de moyens et de forces de proposition
La prise en compte des intérêts collectifs de la profession
Un focus important sur la composante Ressources Humaines (Formation & Disponibilité)
La prise en compte des catalyseurs du développement du secteur & Interfaçage avec le Gouvernement : o Espaces de développement o Compétitivité des coûts o Avantages compétitifs (infrastructure & télécoms)
La fédération de moyens et de forces de proposition
Qui plus est, le développement accéléré de la croissance actuelle du secteur s’explique par l’engouement et la visibilité qu’a apportée la mise en œuvre du Contrat-Progrès 2006-2012, qui se veut être une véritable politique publique d’appui au développement du secteur. Et ce, via la constitution d’un véritable modèle de partenariat public-privé.
En effet, la capitalisation sur l’expérience passée nous a ainsi conduit à choisir une démarche claire. Elle s’appuie sur le développement de synergies entre pouvoirs publics et secteur privé. Cette démarche a permis aujourd’hui à notre pays, de disposer d’une vision stratégique TIC commune, repensée et actualisée, intégrant les nouvelles données du contexte national et international.
Capitalisant sur ces constats et dans le cadre d’une stratégie globale, le Gouvernement et les professionnels du secteur, représentés par leur Fédération des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshoring, ont confirmé leur volonté de collaborer pour mettre en œuvre une politique volontariste d’appui au développement du secteur des TI et de l’Offshoring ; à savoir une stratégie nationale permettant le développement du secteur et l’intégration des TIC dans toutes les composantes de la société Marocaine : le Contrat Progrès Emergence 2006-2012.
Ce plan stratégique global, basé sur un schéma directeur des actions à mener durant la période 2006-2012, trace une feuille de route faisant appel aux différents acteurs publics, privés et académiques capables d’assurer les objectifs suivant :
Participation au développement de la Société de l’Information et réduction de la fracture numérique.
Positionnement du Maroc dans une dimension TIC et offshoring à l’échelle internationale.
Participation à la croissance économique et à la création d’emplois.
Création d’une industrie forte en TIC et consolidation de l’ingénierie nationale Aujourd’hui, cette vision stratégique de développement du secteur des TIC comprend pour l’immédiat des mesures communes prises par le Gouvernement et le secteur privé qui permettront la mise en œuvre, dans une première phase, du plan de développement du secteur.
Participation au développement de la Société de l’Information et réduction de la fracture numérique.
Positionnement du Maroc dans une dimension TIC et offshoring à l’échelle internationale.
Participation à la croissance économique et à la création d’emplois.
Création d’une industrie forte en TIC et consolidation de l’ingénierie nationale Aujourd’hui, cette vision stratégique de développement du secteur des TIC comprend pour l’immédiat des mesures communes prises par le Gouvernement et le secteur privé qui permettront la mise en œuvre, dans une première phase, du plan de développement du secteur.
Les hypothèses sur lesquelles les objectifs sont fondés, ont été détaillées et analysées de très près avec les acteurs concernés, dans le but d’une crédibilisation de l’atteinte desdits objectifs. Les résultats attendus, sont très ambitieux mais réalistes. Pas moins de 8 milliards de dollars à l’horizon 2012 dont plus du quart réalisé à l’export. Avec ces résultats, la croissance de l’industrie des technologies de l’information, passerait d’une moyenne de 6% entre 2001 et 2004 à plus de 18% entre 2005 et 2012. Il offre, de ce fait, un potentiel de création d’emplois de plus de 33 000 emplois par les activités de l’industrie des technologies de l’information hors télécoms.
Cette même vision intègre un accroissement de la pénétration des TIC aussi bien pour le développement de la compétitivité de l’entreprise, soit près de 50 000 entreprises d’ici 2012, qu’au profit des citoyens ; à savoir près de 1,8 millions d’abonnés Internet d’ici 2012).
Il est vrai certes que les résultats attendus sont ambitieux mais réalistes, car les hypothèses sur lesquelles les objectifs sont fondés, ont été détaillées et analysées de très près avec tous les acteurs concernés, dans le but d’une crédibilisation de l’atteinte desdits objectifs.
Pour les professionnels du secteur, ce modèle de développement économique se veut être une avancée, qui exploite des facteurs fort en compétitivité ; dont notamment :
Le soutien à l’innovation, grâce à un fonds qui sera doté de 100 millions de dirhams dans une première étape
L’encouragement à la recherche et développement en rendant les entreprises du secteur éligibles au fonds de la R&D alimenté par la dotation de 25% du chiffre des opérateurs télécoms. La dotation de ce fons s’élève cette année à plus de 50 millions de dirhams
Le développement des ressources humaines et des politiques de formation en visant le nombre de 11.500 ressources dédiés au TIC
La synergie entre l’offre et la demande avec un cadre et des actions qui rapprochent entre les grands donneurs d’ordres publics et privés d’un coté et les entreprises du secteur de l’autre
Ainsi que des innovations majeures dans la mise en œuvre de dispositifs de financement
L’encouragement à la recherche et développement en rendant les entreprises du secteur éligibles au fonds de la R&D alimenté par la dotation de 25% du chiffre des opérateurs télécoms. La dotation de ce fons s’élève cette année à plus de 50 millions de dirhams
Le développement des ressources humaines et des politiques de formation en visant le nombre de 11.500 ressources dédiés au TIC
La synergie entre l’offre et la demande avec un cadre et des actions qui rapprochent entre les grands donneurs d’ordres publics et privés d’un coté et les entreprises du secteur de l’autre
Ainsi que des innovations majeures dans la mise en œuvre de dispositifs de financement
Le Contrat Progrès inclut pas moins de 10 axes de développement capables de catalyser la dynamique de développement visée pour notre secteur :
Le soutien à l’innovation, via la mise en œuvre d’un fonds dédié, doté d’un capital de 100 millions de Dhs et comprenant des mécanismes de garantie de capital risque, soit une première dans la politique économique marocaine
L’incitation à la recherche et développement : une mesure complémentaire à la première et indispensable à la compétitivité des entreprises du secteur, via la mise à disposition d’un fonds dédié
Le développement des ressources humaines et de la formation, premier capital pour nos entreprises. Dans ce sens, un large programme est lancé pour atteindre les 11 500 ressources formées par année dans les TI
La facilitation de l’accès aux financements des PME du secteur TIC, en tenant compte de la spécificité de leurs activités.
Le déploiement accéléré de l’administration électronique. A cet effet, un programme ambitieux a été élaboré dans ce sens par la Commission nationale E-Gov. Et dans le même sens, le Gouvernement entend porter à terme la part des dépenses afférentes aux TIC dans le budget général de l’Etat à 2% soit deux fois plus que la part actuelle. Par ailleurs, le Gouvernement prendra les mesures appropriées pour prendre en considération la taille des entreprises du secteur dans l’élaboration des dossiers des appels d’offres relatifs aux projets TIC qui seront lancés par l’Administration.
En complément et en synergie avec la démarche e-gouvernement, une mesure appellée ‘’ Pacte de Mobilistation Positive ‘’ est déjà initiée et consiste à mettre en place un cadre incitatif favorisant les relations d’affaires entre les grands donneurs d’ordres aussi bien publics que privés et les sociétés de notre secteur.
La promotion du secteur, via le soutien de l’export et l’attrait d’investissements étrangers, qui se veut être un élément important de la stratégie de développement de nos entreprises à l’international.
L’achèvement de l’arsenal juridique qui est en cours et qui assurera la confiance numérique nécessaire à l’accroissement des investissements dans le secteur des TIC.
L’incitation à la recherche et développement : une mesure complémentaire à la première et indispensable à la compétitivité des entreprises du secteur, via la mise à disposition d’un fonds dédié
Le développement des ressources humaines et de la formation, premier capital pour nos entreprises. Dans ce sens, un large programme est lancé pour atteindre les 11 500 ressources formées par année dans les TI
La facilitation de l’accès aux financements des PME du secteur TIC, en tenant compte de la spécificité de leurs activités.
Le déploiement accéléré de l’administration électronique. A cet effet, un programme ambitieux a été élaboré dans ce sens par la Commission nationale E-Gov. Et dans le même sens, le Gouvernement entend porter à terme la part des dépenses afférentes aux TIC dans le budget général de l’Etat à 2% soit deux fois plus que la part actuelle. Par ailleurs, le Gouvernement prendra les mesures appropriées pour prendre en considération la taille des entreprises du secteur dans l’élaboration des dossiers des appels d’offres relatifs aux projets TIC qui seront lancés par l’Administration.
En complément et en synergie avec la démarche e-gouvernement, une mesure appellée ‘’ Pacte de Mobilistation Positive ‘’ est déjà initiée et consiste à mettre en place un cadre incitatif favorisant les relations d’affaires entre les grands donneurs d’ordres aussi bien publics que privés et les sociétés de notre secteur.
La promotion du secteur, via le soutien de l’export et l’attrait d’investissements étrangers, qui se veut être un élément important de la stratégie de développement de nos entreprises à l’international.
L’achèvement de l’arsenal juridique qui est en cours et qui assurera la confiance numérique nécessaire à l’accroissement des investissements dans le secteur des TIC.
Pour garantir la réussite de cette stratégie, un comité public-privé, regroupant les parties concernées, assurera, sous la présidence du Premier Ministre, un pilotage du Contrat Progrès par un suivi concerté et régulier des indicateurs de performance des mesures mises en œuvre, afin de mieux le cadrer, l’approfondir et le renforcer en fonction des résultats obtenus.
Certaines actions ont déjà été engagées, par l’Apebi, dans le prolongement de la mise en œuvre de cette politique publique d’appui au développement de notre secteur, ainsi que dans une logique de pro-activité et de gain de temps. En effet, l’Apebi a déjà commencé à engager, depuis plus d’une année, certaines actions allant dans le sens de l’établissement d’un cadre favorable à l’exploitation des dispositifs inhérents au Contrat Progrès par les opérateurs du secteur TIC. Et ce, notamment via le développement et la structuration de services à valeur ajoutée, s’articulant parfaitement avec les axes de développement du Contrat Progrès 2006-2012.
Ainsi, le Maroc a encore, aujourd’hui, de réelles opportunités dans le secteur. Les études, la stratégie, le plan d’action confortent la conviction de notre capacité à pouvoir les saisir. Les moyens pour y parvenir sont tout à fait à notre portée.
L’engagement affirmé par les pouvoirs publics à ce sujet, y compris au plus haut niveau du gouvernement, nous donne l’espoir de voir rapidement la logique de l’action l’emporter.
Par la mise en œuvre de cet engagement, le Maroc est devenue une plateforme d’implantation avantageuse avec ses atouts indéniables ; à savoir un Hub Régional pour les opérateurs du secteur des TIC.
Situé à proximité du vieux continent, le Maroc puise son dynamisme de son histoire séculaire. Pays de synthèse et d’ouverture culturelle, il constitue un trait d’union entre l’Afrique, l’Europe, l’Occident et le Moyen-Orient.
Des leaders mondiaux sont déjà présents au Maroc, faisant de ce dernier une destination riche en expérience. Plus de 70 multinationales dans le secteur des TI se sont établis au sein du Royaume, via des investissements directs et des Joint Ventures parfaitement réussis dans les domaines d’installations régionales, de délocalisation de télé-services et de développement off-shore : Alcatel, Atos Origin, Accenture, Comptabel, Unilog Logica Cmg, BNP Paribas, Cisco, Compaq, 3COM, DELL, Exact Software, Fujitsu, Siemens Computer, France Télécom, Gemplus, HP, IBM, Microsoft, Motorola, Navision, Oracle, SAGEM, Samsung, SAP, SNECMA, Sofrecom, SQLI, ST MicroElectronics, Telefonica, Ubisoft, …..
Le Maroc dispose tout aussi de véritables atouts concurrentiels :
Des compétences linguistiques variées (Français, Espagnol, Arabe, Anglais).
Un cadre institutionnel économique assurant stabilité politique et progrès.
Une politique économique d’ouverture, basée sur des options libérales et sur l’ouverture aux opérateurs étrangers.
Un environnement juridique ouvert et transparent.
Des infrastructures Télécoms de pointe conformes aux standards internationaux.
Des infrastructures terrestres, maritimes et aériennes modernes et en plein développement.
Une fiscalité favorable aux activités exportatrices.
Un potentiel humain de jeunes diplômés à un coût compétitif et réceptif aux nouvelles technologies.
Une volonté politique confirmée pour favoriser le développement des technologies de l’information et de la communication et de l’Offshoring.
La disponibilité de dispositifs qualitatifs et quantitatifs publics et privés de formation dans le domaine des TIC.
Des compétences linguistiques variées (Français, Espagnol, Arabe, Anglais).
Un cadre institutionnel économique assurant stabilité politique et progrès.
Une politique économique d’ouverture, basée sur des options libérales et sur l’ouverture aux opérateurs étrangers.
Un environnement juridique ouvert et transparent.
Des infrastructures Télécoms de pointe conformes aux standards internationaux.
Des infrastructures terrestres, maritimes et aériennes modernes et en plein développement.
Une fiscalité favorable aux activités exportatrices.
Un potentiel humain de jeunes diplômés à un coût compétitif et réceptif aux nouvelles technologies.
Une volonté politique confirmée pour favoriser le développement des technologies de l’information et de la communication et de l’Offshoring.
La disponibilité de dispositifs qualitatifs et quantitatifs publics et privés de formation dans le domaine des TIC.
Mais il permet tout aussi aux opérateurs étrangers de bénéficier, via une implantation directe, des avantages apportés par les divers accords de libre échange signés à ce jour par le Royaume, dont notamment avec les pays partenaires suivants :
U.S.A
Turquie
Union Européenne
MENA
Mercosur (en cours)……..
U.S.A
Turquie
Union Européenne
MENA
Mercosur (en cours)……..
Et ce, tout en bénéficiant des différents facteurs clefs de succès relatifs à la stratégie de développement ‘’ public-privé ‘’ du secteur des TI et de l’Offshoring au Maroc.
source : http://www.cyberworkers.com
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