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dimanche 19 février 2012

Cloud Computing

Définition: Il s’agit d’un concept émergent très prisé qui permet de stocker des applications et des données sur des serveurs distants et interconnectés entre eux. En effet, les données et applications qui sont habituellement stockées sur le disque dur de l’ordinateur sont également stockées sur des serveurs via internet.



Aujourd’hui, afin de faire face à la recrudescence de la demande pour le cloud computing, nombre d’opérateurs (Amazon, Google, IBM, Microsoft, Intel, HP, Saleforces, Yahoo, …) s’y sont intéressés en concevant et en mettant sur le marché de différentes applications.

Parmi les applications du cloud computing, on trouve une série de *aaS :
Saas (Software as a Service pour la mise à la disposition de logiciels)
PaaS (Platform as a Service pour le partage de plates-formes)
IaaS (Infrastructure pour la mutualisation de l’infrastructure)
HaaS (Hardware as a Service pour permettre une puissance de calcul importante).

Cependant, et avant de décider d’adopter cette technique, il est nécessaire de bien en appréhender les enjeux.

Aussi, quels sont les avantages techniques, organisationnels et d’utilisation liés à cette nouvelle technologie ?

Tout d’abord un gain de temps inestimable. En effet, le travail des collaborateurs à distance, via des bureaux virtuels, permet plus de flexibilité, une économie en temps d’échange de documents divers, d’impression, de modification, étant donné que tout se fait en temps réel.

Le cloud computing permet également un gain d’argent significatif dans le sens où il contribue à une baisse réelle des coûts liée aux économies effectuées sur les locaux, sur les licences des logiciels – du fait d’un paiement à l’utilisation à la demande – globalement moins chères que le coût d’acquisition des licences, sur les coûts de stockage (gratuité pour les particuliers)…

Il ne faudrait pas non plus négliger les gains de productivité liés à la rapidité d’échange des informations, à une meilleure collaboration, grâce à laquelle on peut modifier des documents et les partager plus rapidement qu’avec un simple email et des pièces jointes, à un accès depuis n’importe quel ordinateur (cybercafé, bibliothèque).

Enfin, et au niveau organisationnel, le cloud computing permet de réaliser des gains liés à la cohérence du parc logiciel avec non plus l’installation et la mise à jour de la dernière version sur son PC mais l’utilisation de la version courante (par exemple Salesforce, Google Apps), des documents toujours à jour avec une collaboration et une modification en temps réel des données, la possibilité de synchronisation des données entre les données et les documents en ligne).

Parallèlement à ces multiples avantages, et comme toute technologie, le cloud computing présente aussi certaines limites. En effet, une entreprise ou un particulier qui publie des documents confidentiels en ligne doit être exigeant quant à la sécurité de l’information.

Aussi, les applications du cloud computing doivent tenir compte des règles d’intégrité (les données ne doivent pas être indûment modifiées), de disponibilité (les données doivent être accessibles dès qu’on en a besoin), et de confidentialité (les données ne doivent pas être vues par des tiers non autorisés) pour le traitement des flux d’informations.

Revenons maintenant au fonctionnement de cette nouvelle technologie. Avec le cloud computing, un utilisateur peut développer ses propres applications et les faire héberger. Le PaaS vient compléter le SaaS en proposant non seulement une plate-forme de services mais aussi une plate-forme de développement qui peut combiner langage de programmation, outils et modules de développement.

La plate-forme Azure de Microsoft est un exemple de PaaS qui comprend un environnement complet d’hébergement des applications et des services permettant de s’affranchir des questions de déploiement, de montée en charge, de géolocalisation, de gestion des licences serveurs…

Google Docs, qui s’inscrit dans la plate-forme Google App Engine pour construire ses propres applications et les héberger sur les serveurs Google, permet à l’utilisateur de stocker ses données et documents soit de façon privée soit en les partageants. Il peut les organiser et ainsi stocker des fichiers compressés et de toute nature (textes, images, vidéo, audio). Chacun des fichiers doit avoir une taille inférieure à 250 Mo. Le recours à Google Docs Viewer permet de parcourir tous les contenus. Les documents conservés sur Google Docs sont accessibles depuis n’importe quel ordinateur connecté. Cela permet à l’utilisateur d’avoir accès à ses données simplement et rapidement.

L’utilisateur peut aussi vouloir démarrer ou arrêter à la demande des serveurs virtuels sur lesquels ses propres applications web s’exécutent. L’Elastic Cloud Compute (EC2) d’Amazon est un exemple d’IaaS. Le paiement est effectué en fonction du temps d’utilisation des serveurs.

Chrome OS, système d’exploitation de nouvelle génération, est lui aussi basé sur le cloud computing. Il vient concurrencer la version 7 « light » de Windows destinée aux netbooks. Hormis le système d’exploitation, aucun programme n’est installé sur l’ordinateur. L’utilisateur a accès aux différents programmes comme la suite Office de Google par Internet. Chrome OS se focalise sur l’essentiel, Google se base sur le fait que l’internaute passe la majorité de son temps à utiliser son navigateur. Un frein actuel est que le système d’exploitation ne peut être démarré que si l’on dispose d’une connexion à Internet. Or les accès Wi-Fi/Wimax par exemple ne sont pas encore généralisés.



Pour conclure, la décision d’utiliser ou non les systèmes d’information du « cloud computing » repose sur l’analyse des risques inhérents à son utilisation. Toute entreprise qui veut adopter les applications du « cloud computing » doit se demander si la responsabilité́ des risques du « cloud computing » n’est qu’un contrat entre elle et son fournisseur (B2B) ou bien si elle fait aussi partager ce risque à ses clients externes (B2C).

Lorsque l’informatique dématérialisée ne concerne que les opérations internes de l’entreprise, celle-ci peut déterminer jusqu’à quel point elle est prête à partager les risques avec son fournisseur afin de profiter de l’effet de levier des avantages du « cloud computing ». En revanche, il est plus délicat de faire partager ce risque aux clients externes à l’entreprise.

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