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mardi 3 avril 2012

Plus de croissance que prévu en 2011

De 4,8% prévue par le HCP, la croissance économique en 2011 aurait été de 4,9% après avoir enregistré 5,3% au quatrième trimestre de la même année selon les derniers résultats des comptes nationaux.

Au quatrième trimestre 2011, les résultats des comptes nationaux, montrent, en effet, que la croissance économique a été tirée, en particulier, par la demande intérieure qui a progressé de 9,3%. En termes nominaux, le PIB a connu une hausse de 5,9% au lieu de 3,4 % et le revenu national brut disponible s'est accru de 5,5% au lieu de 4,9%. En revanche, les revenus nets reçus du reste du monde se sont légèrement détériorés.
En effet, le PIB, corrigé de variations saisonnières (cvs), a affiché un accroissement de 5,3% en volume au lieu de 2% le même trimestre de l'année 2010. En valeur, il a marqué une hausse de 5,9%, ce qui fait ressortir une augmentation du niveau général des prix (prix implicite du PIB) de 0,6% en glissement annuel. Ce résultat est attribué à la baisse des prix des impôts nets des subventions de presque 19%, sous l'effet de la hausse des subventions. Le prix implicite de la somme des valeurs ajoutées des secteurs d'activités aurait, par contre, augmenté de 2,7%.
Dans ce contexte, la valeur ajoutée du secteur agricole a progressé de 4,5% au lieu d'une baisse de 3,6% durant le même trimestre de l'année précédente. Le PIB non agricole, de son côté, s'est amélioré de 5,4% au lieu de 2,9% en dépit d'un recul de 5,5% des activités des hôtels et restaurants. En revanche, toutes les autres activités non agricoles ont connu des croissances positives malgré une décélération de quelques secteurs, comme les activités minières qui se sont accrues de 9,2% au lieu de 18,8%, les industries de transformation de 3,4% au lieu de 4,5% et les transports de 1,9% au lieu de 4,4%.
Au quatrième trimestre, la demande intérieure a contribué positivement à la croissance du PIB. En effet, les dépenses de consommation finale des ménages se sont accrues de 8,4% et leur contribution à la croissance a été de 4,7 points alors que la formation brute de capital (y compris les stocks) a augmenté, de son côté, de 12,6% portant sa contribution à la croissance à 6,3 points.
Par contre, les échanges extérieurs de biens et services ont contribué négativement à la croissance économique de 6,6 points. C'est ainsi que la baisse des exportations de biens et services de 11,2% au lieu d'une hausse de 19,8% a contribué négativement de 3,9 points à la croissance du PIB et les importations qui se sont accrues de 6,9% contre 7,5% ont enregistré une contribution négative de 2,7 points.
Suite à la progression du revenu national brut disponible de 5,5% et la hausse de 10,3% des dépenses de consommation finale, l'épargne nationale brute a vu sa part dans ce revenu (taux d'épargne) se rétracter de 3,2 points pour atteindre 26% au lieu de 29,2% un an plus tôt.
Au plan de financement de l'économie, l'investissement s'est situé à 35,4% du PIB au lieu de 33% le même trimestre de l'année précédente, alors que l'épargne nationale brute a atteint 27,2% du PIB au lieu de 30,7%. Ce qui a nettement aggravé le besoin de financement de l'économie qui s'est élevé à 8,2% au lieu de 2,3% le même trimestre de l'année 2010.
HCP
 

Hakim ARIFL'observateur du Maroc : 03 - 04 - 2012

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