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samedi 19 janvier 2013

Osez le sourire... c’est bon pour le cœur !

Osez le sourire... c’est bon pour le cœur !


La French touch est reconnue et appréciée dans le monde entier.
S’il est un oscar dont nous nous serions bien passés, c’est celui du pessimisme.

Et pourtant, nous autres Français sommes champions du monde de la discipline. Vous avez bien lu : du monde ! Comme le révélait une récente étude du réseau Gallup International menée dans 51 pays, nous envisageons notre avenir économique avec plus d’inquiétude que les habitants du Nigeria ou de l’Ouzbékistan. Les causes de cette névrose collective ? Citons, entre autres, une tradition philosophique qui valorise le scepticisme, la nostalgie des trente glorieuses, où tout semblait plus facile, et la frustration de nous voir désormais réduits au rang de puissance intermédiaire. Or non seulement cette attitude d’enfants gâtés est néfaste – car l’optimisme protège des maladies coronariennes, comme l’attestent plusieurs études –, mais en plus elle est infondée. Nous avons de nombreuses raisons de nous réjouir. La première est celle de vivre dans un pays doté d’excellentes infrastructures, bénéficiant toujours d’un système de santé très protecteur. L’espérance de vie y arrive au cinquième rang mondial et notre taux de natalité est le deuxième d’Europe. Ensuite, certaines de nos entreprises tirent particulièrement bien leur épingle du jeu malgré un contexte morose. Prenez par exemple les secteurs de la finance, du nucléaire ou de la musique : la French touch y est reconnue et appréciée dans le monde entier (lire page 104). Autre leçon de résilience : celle que nous donnent les dirigeants du secteur de la téléphonie bousculés par l’arrivée de Free. Découvrez dans ce numéro les coulisses de leur contre-offensive éclair. Comme eux, nous vous invitons dans notre dossier du mois à surmonter les coups durs, à ne pas vous laisser arrêter par vos peurs et à continuer de voir le verre à moitié plein sans craindre de passer pour un naïf. Comme le dirait sans doute Voltaire aujourd’hui, il faut plus que jamais cultiver notre côté Dujardin.
Matthieu Scherrer,rédacteur en chef

source: http://www.capital.fr

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